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Esclavage et Colonisation
« La nature n’a doté le nègre d’Afrique d’aucun sentiment qui ne s’élève au-dessus de la niaiserie.»
Emmanuel Kant (1724-1804), star internationale de la philosophie des Lumières!
Avant-propos.
Parler de colonisation sans parler d’esclavage est une escroquerie mémorielle car ceci est la conséquence de cela. Nous avons choisi d’aborder les deux questions non pas par une histoire évènementielle ou factuel, mais d’un angle conceptuel. Il s’agit d’aborde la philosophie qui les mets en place, l’état d’esprit qui les guides, et enfin d’analyser leurs conséquences socio-structurelles. En outre, l’histoire de l’esclavage intéresse plus particulièrement le Congo car ce sont des côtes d’Afrique centrale, du Gabon, Loango, Kakongo, Ngoyo, Kongo et Luanda, que sont partis le plus grand nombre d’esclaves, soit 44,18%, contrairement à une idée reçue qui situe le gros du trafic en Afrique de l’Ouest.
L’ESCLAVAGE: Une philosophie profondément indo-européenne et sémitique.
Depuis l’antiquité la plus ancienne, des hommes ayant moins de droits cohabitent avec d’autres qui ont en plus. Si la définition de l’esclavage commence ici, on peut dire qu’au XXIè siècle subsistent nombreux esclavages. En effet, les prisonniers, les immigrés en Europe ou encore les militaires, ont souvent moins de droits que la plupart des individus. En revanche les élus et officiels politiques qui bénéficient de privilèges conséquents ne peuvent être pris pour esclavagistes. Il est donc important de définir et de circonscrire ce qu’en entend par l’esclavage. L’esclavage est la position et la condition de l’homme qui est la propriété d’un autre homme. Mais cela ne suffit pas non plus puisque les enfants sont dans les faits, propriété de leur parents. Un travailleur sous contrat est propriété de son employeur selon les termes contractuels reconnus et approuvés par toutes les parties.
L’esclavage est la suppression totale de la liberté personnelle contre l’avis du concerné qui devient une chose appelée à servir un homme comme un instrument, un animal domestique de son maître pour qui, il constitue une valeur marchande en tant que producteur et en tant qu’objet de valeur.
Cette forme d’individus n’existe que dans l’univers culturel indoeuropéen, arabe et juif. Les hommes s’y accaparent pour propriété un autre homme vaincu, enlevé ou acquis. En Europe et dans le monde sémite, l’esclavage n’est pas à la base lié à la race, mais tient d’une mentalité culturelle de la hiérarchie des classes, de la surproduction, voir du droit divin instituant l’inégalité naturelle entre les des hommes. La bible judéochrétienne comme le coran n’interdisent pas ce fait, mais invite juste le maître à ne pas trop maltraiter son esclave. Dans l’antiquité gréco-latine, en Europe donc, les esclaves étaient toujours des Blancs. À l’apogée de l’empire, Rome comptait environ 400 000 esclaves. A Athènes à l’époque classique les trois quarts de la population étaient esclaves. Il faut se méfier de ces films sur l’antiquité gréco-romaine qui établissent que tout noir présent en Europe à l’époque est esclave. C’est absolument faux. Le philosophe Platon fut lui-même vendu comme esclave après une mésaventure politique, avant d’être racheté et affranchi quelques mois plus tard par un ami qui le reconnut par hasard. Au Moyen age les slaves sont vendus en grande quantité dans le monde arabe. Le « Quai des esclaves » à Venise est d’ailleurs l’un des vestiges de cette période, qui nous a laissé aussi le mot « esclave » tiré de « slave » pour désigner ce fait. En 1350 on recense plus de 20.000 esclaves français à Alger.
En Afrique, il existe historiquement des citoyens réduits à avoir moins de droits que d’autres. Cette mesure sociale a même autrefois eu un rôle humanitaire, car elle permettait de ne pas achever systématiquement l’ennemi après une bataille. Les vaincus étaient intégrés à la société des vainqueurs. Ces hommes dépouillés de droits civiques sont sous la tutelle de la communauté entière plutôt que d’un individu. Ils participent aux travaux collectifs, à la pêche, la chasse, l’agriculture, les travaux d’irrigation, de défrichage, aux campagnes militaires… au même titre que les citoyens de pleins droits, quoi qu’ils ne peuvent assumer le commandement. Socialement, ils sont considérés comme des mineurs leur droits (au mariage, au choix du lieu de résidence) doivent donc être confirmé par le chef de la communauté. Ils finissaient par s’émanciper de leur condition par le mariage ou le rachat, puis ils intégraient définitivement leur nouvelle communauté, ne pouvons plus rejoindre celle d’origine qu’ils ont déshonoré à jamais.
Il existait aussi en Afrique, qu’une décision de justice puisse réduire un homme asocial en « sous-citoyen » dans sa propre contrée. Les bandits et les criminels jugés perdaient leurs droits civiques. Mais comme il est difficile de garder un criminel aux côtés de ses victimes dans une contrée qu’il connait bien et où il a des relais et des complices, dans cette société qui n’avait pas inventé la prison, il n’était pas rare que ce dernier soit échangé contre des biens ou contre un autre condamné dans un Etat voisin. C’était le recyclage et la réinsertion des asociaux et ennemis de guerre que cette société avait inventé et qui semblait marcher mieux que la prison. Le rythme et le nombre d’individus tombant dans ce statuts étant régulé naturellement, il n’y a jamais eu d’industrie, ni de surexploitation, d’autant que ces société dont il est question ne pratiquaient pas d’économie d’accumulation. Les sans droits étaient toujours bien traités, mieux que les prisonniers du XXIè siècle.
Le concept d’esclavage apliqué à l’Afrique est un raccourci inexact qu’ont adopté les langues européennes pour définir les castes et le servage africain. Une équipe de spécialistes congolais dirigée par le juriste Alexis Gabou nous rapporte (in « Congo: ethnicité et démocratie« ) que dans le cas des coutumes des pays héritiers de l’ancien royaume du Kongo « on reconnaît les personnes esclaves du fait qu’elles ne peuvent pas justifier des 4 références du clan. Il convient de souligner que le statut d’esclave est gardé strictement secret dans la vie quotidienne au sein du clan et de ses lignages, mais aussi et surtout à l’égard du monde extérieur au clan concerné». Nous sommes visiblement loin de ce qui se définit et et s’entend proprement par « esclavage ». Des exemples de la sorte dans la littérature coloniale pullulent. Ainsi, Savorgnan de Brazza s’inquiétait que les esclavages qu’il libérait « retournaient auprès de leurs maîtres » quelques semaines plus tard: il dessocialisait des gens sans s’en rendre compte. Sur l’esclavage au Gabon dans l’ethnie Kama, un de ses compagnons, L.Guiral écrit : « Les esclaves, qu’ils travaillent dans les plantations ou aident les piroguiers sont bien traités et, dans les villages de l’Ogooué, j’en ai vu souvent qui avait été autrefois rachetés par monsieur de Brazza et qui, dégoûtés sans doute de la liberté, s’étaient assez volontiers laissés remettre en esclavage. » Il est courant de nos jours d’entendre un nègre africain se féliciter d’être d’une lignée qui a possédé des « esclaves », sous sa définition erronée, se croyant ainsi l’égal du blanc, ou d’origine supérieur. C’est une erreur historique et un mélange des concepts.
Le déroulement de la traite.
Caravane d’escaves au Congo
Suite à l’exploitation de l’Amérique par les européens, le besoin d’une gigantesque main d’oeuvre se fera sentir pour assouvir des ambitions à la démesure d’une civilisation prétentieuse, se croyant au dessus de toute autre espèce. Ce sont d’abord les amérindiens qui vont servir de bête de somme. Mais, réduire en esclavage des hommes sur leurs propres terres n’est pas aisé: les évasions et les révoltes seront faciles et multiples. La répression qui les accompagnera ne fera pas dans la dentelle non plus. Cette rare férocité appliquée par le colonisateur, s’ajoutant à un travail arrassant et des mauvais traitements, finira par décimer la plus grande partie de cette population autochtone des Amériques. Sur 80 millions d’individus que comptait le continent américain, seuls 10 millions survécurent. Sur l’île de saint Domingue (Haïti et République dominicaine), les 1,3 millions d’indiens trouvés, ne seront plus que 60.000 survivants, 15 ans plus tard, soit une extermination de 99,5%. La maladie est un faux prétexte. Tout le monde se souvient de ces palpitants westerns américains dans lesquels le héros est le blanc qui tue les méchants indiens comme une invasion de bêtes sauvages. C’est cette manière de redonner bonne conscience au morale des descendants des conquérants de ces pays, qui a pour revers (voulu ou subi), l’accroissement du racisme. Les esclavagistes européens ont également essayé de faire travailler les bagnards blancs, mais ils s’avérèrent trop insuffisants. Comme étaient insiffisants les sous-citoyens en Afrique, tel que la nature les régulait, c’est à dire par des décisions de justice, ou des guerres politiques ordinaires. Les européens ont donc décidé de produire des guerres, de soutenir, d’impulser et surtout d’armer toutes sortes de conflits pour produire de façons industriels des prisonniers que les Etats vainqueurs auraient cédés en esclavage. Ils en importeront en quantité génocidaires. Sachant que pour chaque esclave arrivé à bon port, outre Atlantique, 3ou 4 autres étaient morts dans les guerres, razzias, chasses à l’homme et conditions difficiles de transports. Les européens et surtout les arabes ne s’interdiront pas de pratiquer eux mêmes des rapts sur les populations isolées dans les territoires de leurs propres alliés. Ces cas prennent une ampleur telle, que Afonso Ier roi du Kongo s’en insurge à plusieurs reprises auprès du roi du Portugal. Il y parle notamment des enfants du Kongo libres enlevés jusque dans les rues de la capitale Mbanza Kongo et même parmi les fils de la noblesse; il insiste sur le fait que les citoyens sans droits sont règlementés dans son pays par des procédures strictes et demande au roi du Portugal ses sujets à les respecter. Il lui signifie les noms des deux seuls juges du royaume Dom Pedro Manipanza et Dom Manuel Manissaba, ayant droits de déclarer un homme comme sous-citoyens et donc cessible à un étranger. Et enfin, s’indigne de la corruption emmené par les portugais et leurs produits qui trouve ainsi des relais locaux à leur sale besogne.
En vert, les royaumes européens où s’armaient les navires négriers. En rouge, la zone d’origine des esclaves. En bleu, la zone de destination des esclaves.
L’Afrique s’est ainsi retrouvé esclave et pisonnière de l’esclavage, dont les européens accroissaient les conditions de dépendance. Les Etats nègres n’avaient pas les moyens de mettre fin à ce trafic puisque les mêmes portugais armaient aussi leurs ennemis. Si cessait de guerroyer s’estimant assez puissant pour être craint, c’est tout son peuple qui se retrouvait décimé et réduit en esclavage par les rivaux, sous les armes des mêmes européens qui lui avaient autrefois donné les siennes. L’Europe a donc mis les conditions de dépendance à l’esclavage, et les a maintenu durant 4siècles, faisant et défaisant les royaumes.
Selon le belge Oscar Libotte, président de l’Urome Rien qu’ à partir des côtes du Kongo et de ses vassaux du nord en quatre cents ans, plus de quinze millions de Congolais avaient été déportés; dix millions d’entre eux, à la suite des mauvais traitements, étaient morts en cours de route. En 1877, on trouvait encore échoués sur les côtes devant Boma ou Loango des esclaves morts noyés, mains liées, carcan au cou, le nom du trafiquant gravé dans les chaînes. Sans doutes des malheureux jetés à mer vivant, parce qu’ils étaient en surnombre, ou par qu’un navire militaire de patrouille souvent Anglais (ce pays ayant entretemps aboli ce commerce), risquait de les découvrir.
Ajouté à cela, la cruauté du traitement dans les plantations, tout cela donne à la traite négrière (européenne et arabe) un caractère éminemment épouvantable.
Certains Noirs antillais ou américains ont tort d’accuser les africains du continent de les avoir vendus, comme certains s’y laissent tenter. Ceux qui ont été vendu furent pour beaucoup, eux-mêmes, de sacrés razzieurs, tueurs et vendeurs d’esclaves. Jusqu’au jour où ils furent pris à leur tour, soit parce que la guerre a joué en leur défaveur, soit parce que leur allié, celui qui leur fournissait des armes, a changé de camp. Car il serait impossible qu’il y’ait eu un camp de vendeurs et un autre de potentiels vendus: les seconds seraient trop faibles pour supporter les voyages, et inadaptés à ce qui les attendait en Amérique. En somme, plus vous êtes forts, plus vous intéresserez l’esclavagiste. D’où les premières victimes de cette longue guerres sont en Afrique, car les africains d’aujourd’hui sont des survivants, qui ont traversé un très long enfer.
Gravure de William Blake représentant métaphoriquement l’Europe soutenue par l’Afrique et l’Amérique. 1796.
LES CONSEQUENCES DE L’ESCLAVAGE
Les conséquences de la Traite Négrière sont incommensurables pour l’Afrique toute entière et pour tous les Nègres qui paient encore aujourd’hui au prix fort la rançon de leur couleur. Elles pèsent sur tous les domaines de la société, en économie, en politique, en démographie, en culture, sur la psychologie individuelle et collective des Noirs et du monde.
La Traite Négrière, outre qu’elle fut une saignée humaine qui vida littéralement l’Afrique de son capital humain le plus sain et le plus porteur fut aussi une explosion de guerres, razzias et rapts, de chasses à l’homme permanente, d’insécurité et de précarité qui vont provoquer l’arrêt puis la destruction de nombreuses activités productives qui fascinaient les voyageurs pré-traites. Elle provoqua la désorganisation complète des repères millénaires du continent, l’arrêt de sa marche pacifique et intelligente dans le progrès, la fin de son Moyen âge, pour l’orienter vers le chaos. Elle provoqua la perte de la mémoire de civilisation. La Traite est un véritable climat de guerre permanent dont les premières victimes sont en Afrique, puisqu’elle infligea aux africains sur 4 siècles l’adaptation à la vie isolée, dans des forêts denses, des montagnes arides… de longues générations durent vivre dans des grottes et des trous durant des siècles et des siècles. Incapable de cumuler les savoirs des générations sur un même lieu pour progresser. Il fallait se déplacer, parer au plus presser, se cacher des autres. L’occupation de la forêt équatoriale hostile et marécageuse par les bantous, est selon toutes vraisemblances, une façon de se cacher de l’esclavage. Il en a résulté la différenciation des mœurs et coutumes, entraînant l’émergence de nouvelles langues, et « ethnies » ; la perte de la mémoire collective, l’encrage de l’esprit de division, la déliquescence sociale etc. L’esclavage est responsable du tribalisme qui a engendré la difficulté de création des Etats modernes en Afrique. Ce sont ces réflexes hérités de cet état de guerre qui justifient que les gouvernenants n’ont d’intérêt et de confiance qu’en leurs ethnies respectives. C’est aussi et toujours une conséquence de l’esclavage si les africains même parmi les plus érudits perçoivent systématiquement – à tort ou à raison – leurs responsables politiques comme des pions de connivence avec la méchante puissance occidentale avec qui ils entendent sacrifier le pays. Un souvenir vivant de l’époque des rois négriers avec les marchands de chair humaine. Les conflits ethniques multiples sur le continent et la guerre au Rwanda en sont les conséquences directes. L’animosité et la méfiance entre les communautés antillaises et africaines en France, en Angleterre ou ailleurs en résultent également, le tout appuyé par l’éducation esclavagiste (dénigrante et opposante) reçue dans les plantations ainsi que l’éducation coloniale dispensée en Afrique. L’esclavage est à l’origine du racisme antinoir (ou antikamitisme), de la sous-estimation des Noirs dans le monde entier. Les européens des siècles esclavagistes ont inventé le racisme et la négation de l’humanité de l’homme noir, pour justifier face à leur propre opinion cet esclavage. Les africains sont devenus des sous-hommes parce que les européens avaient besoin de s’en convaincre pour les exploiter. C’est ainsi que Voltaire, Montesquieu, Kant et bien d’autres ont développé des théories extraordinaires sur l’infériorité des Noirs.
1. LES COUPABLES : ce ne sont pas les blancs, ni individuellement ni dans leur ensemble qui sont responsables. Ce sont des individus aujourd’hui décédés, des compagnies financières dont beaucoup sont toujours en activité*, des organismes politiques jamais éteint et des intelligences religieuses actives qui en portent l’entière responsabilité. Même si la société occidentale a fini dans son ensemble par profiter de la richesse produite par ce travail gratuit de nos ancêtres. Ceux qu’ils faut tenir pour responsables aujourd’hui en plus de ses sociétés morales, ce sont les négationnistes qui, en tentant de justifier leur bon droit à l’esclavage ou d’amoindrir ce crime voir d’essayer de rendre les victimes en coupable, en deviennent comptables et complices. Il y’en a beaucoup dans les milieux littéraires et intellectuels. Au temps ou se déroulait l’esclavage, Beaucoup d’Européens se sont révoltés contre cette exploitation et leurs noms doivent figurer dans la mémoire collective africaine, aux côtés de ceux des héros nègres qui ont lutté et souvent payé de leur vie, leur amour inaltérable de la liberté. Outre atlantique, des noms d’esclaves rebelles se revendiquant du Kongo nous sont parvenus: Ajax, Mahonge ou Mulatresse Solitude sont de ceux là. Brazzaville possède une place Victor Schoelcher, en face de l’immeuble ex-UAPT. Ce qui est bien. Mais le Congo n’a jamais rendu hommage à aucun à nos propres héros qui ont lutté contre l’esclave, en Afrique ou en terre de déportation. Ce serait une injustice si ça venait de l’étranger. Ne serait-ce pas là de l’inconscience à réparer?
*La banque MORGAN CHASE (un branche de l’empire Rothschild) a présenté ses excuses en 2005 pour avoir collaboré à l’esclavage dans le sud des Etats-Unis au XIXe siècle. En effet ses deux ancêtres, CITIZEN BANK et CANAL BANK avaient accepté entre 1831 et 1865 de prendre quelque 13.000 esclaves comme garanties sur des prêts et pris possession de 1.250 d’entre eux quand les propriétaires de plantations n’avaient pu honorer leurs remboursements d’emprunts. La banque a décidé de créer un programme de bourses universitaires destinées à la communauté noire des Etats-Unis.
2. L’Egypte pharaonique comme le reste de l’Afrique n’a jamais pratiqué l’esclavage. Les juifs n’y ont jamais été esclaves contrairement à ce que prétend la bible. Leur présence dans ce pays n’est d’ailleurs signalées que vers le IIIè siècle av.JC, soit plus de 1000 ans après l’époque prétendue par la bible. Joseph qui les y aurait conduit n’est signalé dans aucun texte contemporain, égyptien ou non. Pas de trace non plus de Moïse qui aurait grandit dans le palais pharaonique et aurait ensuite fait sortir ses semblables : 600.000 familles (chiffre avancé par la bible) ne pouvaient pas être esclaves sans que ça ne laisse des traces, puis ne pouvaient pas sortir quelques siècles après, d’un pays d’1,5millions d’individus sans laisser de traces -pas même au Sinaï ou ils auraient vécu 40ans et reçu les commandements- sans provoquer un séisme économique, sans qu’une ligne n’en soit écrite ni par les Egyptiens ni par les nombreux voyages qui ont écrits sur ce pays et dont on retrouve des textes à travers le monde civilisé d’alors. Pas de trace non plus des 10 plaies qui auraient frappé l’Egypte par punition divine pour libéré son peuple. Ramsès II est mort vieux (72 ans), riche et célèbre pour l’éternité. Les pyramides ont été construites par des ouvriers très qualifiés et bien payés à une époque où les hébreux n’existaient même pas. Bref, sur les 500.000 papyrus égyptiens existant, il n’y a aucune trace d’esclavage.
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COLONISATION
Quand arrive la colonisation, ce sont des zombies en cache-sexe à peine conscients de l’univers qui sortent des cachettes. L’histoire et l’organisation sociale dont se souviennent les africains contemporains ne commencent hélas qu’à partir de la sortie de ce chaos, cette ère du cache-sexe, trop encore considérée par la majorité des africains comme étant l’état originel et millénaire du continent
Faits divers coloniaux.
En 1921, Jean-Victor Augagneur, le gouverneur général de l’Afrique équatoriale française, dirige la construction d’un chemin de fer de Brazzaville à Pointe-Noire. Le journaliste Albert Londres décrit, dans son livre Terre d’ ébène, comment l’armée coloniale française recruta de force des travailleurs, devant même parfois les attraper au lasso. On estime que la construction de ce chemin de fer a coûté la vie à près de 20 000 Congolais, « un homme par traverse ».
Le chemin de fer est inauguré en 1934.
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253 Réponses à “Esclavage et Colonisation”
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